L’intelligence émotionnelle fait référence à la capacité à reconnaître, exprimer, comprendre et gérer efficacement ses propres émotions et celles des autres.
Un niveau élevé d’intelligence émotionnelle implique non seulement la présence de sentiments, d’émotions, d’humeurs et d’influences, mais aussi de les gérer de façon consciente. Cela nécessite des qualités comme la capacité à inspirer la confiance, l’innovation, la capacité à motiver et des compétences dans la reconnaissance des sentiments et des besoins des autres. Les traits de caractère qui permettent de gérer ses propres sentiments et ceux des autres sont un important critère de sélection RH qui sont de plus en plus demandés dans les descriptions de postes.
L’intelligence émotionnelle est connue grâce aux écrits du journaliste Daniel Goleman. Mais si une grande importance y est accordée, elle est souvent controversée. Selon Daniel Goleman, l’intelligence émotionnelle comprend cinq compétences : la conscience de soi, l’auto-motivation, l’autorégulation, l’empathie et les compétences interpersonnelles. Ces compétences se renforcent les unes les autres et peuvent être acquises et développées à tout âge. Selon lui, l’évaluation des candidatures devrait se baser à 25 % sur les connaissances spécialisées de l’individu, à 25 % sur l’intelligence générale, mais à 50 % sur l’intelligence émotionnelle.
L’intelligence émotionnelle est particulièrement importante dans le management car elle aide à coordonner et soutenir des personnes qui ont des talents et personnalités différents – ce qui assure le succès de l’entreprise à tous les niveaux. En règle générale, on peut dire que plus la position dans le management est élevée, plus les compétences interdisciplinaires requises doivent être solides.
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