La Journée Internationale de la Jeunesse met en lumière la problématique du chômage des jeunes en France : à l’heure actuelle, près de 2 millions de personnes entre 18 et 25 ans n’ont pas de travail – sans compétences scolaires ou professionnelles – un chiffre étonnamment élevé !
En Allemagne, le chômage des jeunes s’élève à 7,4 % - de loin le plus bas de l’Union Européenne. Par opposition, en Espagne, plus de la moitié des jeunes (55 %) n’ont pas de travail. La situation est tout aussi critique pour les nouveaux arrivants sur le marché du travail en Grèce (49,8 %), en Croatie (45,5 %) et en Italie (43,9 %).
Les experts appellent à davantage de mobilité et de transparence à travers l’Europe
Les économistes mettent en garde contre les potentiels gaspillés. Les entreprises peuvent bénéficier de stagiaires et apprentis européens plus motivés, et ainsi trouver et développer les talents dont elles ont besoin. Au passage, vous pouvez aussi améliorer la diversité et l’innovation au sein de l’entreprise. Les consultants en management McKinsey recommandent donc de développer des programmes de stage et d’apprentissage au niveau de l’Europe afin d’obtenir davantage de transparence sur le marché de l’emploi européen. En plus d’une meilleure coopération entre les agences d’emploi nationales, il devrait exister des correspondances entre les qualifications des apprentis. Cela encouragera la mobilité et les échanges au sein du marché du travail européen.
Accueillant et à l’écoute
Les référents stage et apprentissage au sein des entreprises ne se contentent pas de dispenser des connaissances professionnelles et techniques, ils sont aussi chargés de superviser, de soutenir et, dans une certaine mesure, d’élever les jeunes apprentis – et ce quelle que soit leur origine. Distinguer le travail de la vie privée n’est pas facile pour les jeunes à cette étape de leur développement. Par conséquent, le soutien d’un mentor, prêt à écouter quel que soit le problème, est indispensable pendant que les stagiaires apprennent les ficelles du métier et de l’entreprise.
Pour un onboarding réussi et une intégration rapide des apprentis venus d’autres pays, les experts conseillent des actions dans trois domaines : la profession, la langue et la dimension sociale. Une culture ouverte et accueillante, à commencer par le management, est particulièrement importante. Les salariés doivent considérer la formation d’étrangers comme un avantage et participer au succès de l’initiative. Les compétences interculturelles au sein des effectifs peuvent être développées grâce à des actions de formation adaptées.
Voici les mesures recommandées pour la première journée :
- Un accueil officiel : Accueillez les stagiaires venus d’autres pays européens et présentez-les à leurs référents et à leurs collègues proches. Les mentors occupent une place particulière. Ils aident à l’intégration pendant les premières semaines et peuvent aussi être les formateurs.
- Une présentation de l’entreprise : Si cela n’a pas déjà été fait, c’est le moment de présenter votre entreprise en faisant le tour des différents services.
- Parler des missions et aider les stagiaires à se familiariser avec leur poste de travail : montrez aux nouveaux arrivants leur poste de travail et leur équipement. Vous devriez parler avec eux de ce qu’ils devront faire en priorité ainsi que des prochaines étapes au cours des jours à venir. Vous devrez peut-être de nouveau aborder le sujet des droits et responsabilités des stagiaires et apprentis, et expliquer la signification d’un stage ou d’un apprentissage au niveau universitaire.
- Un dossier d’arrivée : Rassemblez les informations les plus importantes sur l’entreprise dans un dossier (en français ou dans la langue maternelle du stagiaire au besoin) que le nouvel arrivant pourra utiliser comme référence.
Image: © Robert Kneschke - Shutterstock.com
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