La DARES révèle qu’un tiers des CDI sont rompus dès leur première année. Avant de mettre cela sur le compte d’erreurs de recrutement ou de la volatilité des candidats, il est peut-être l’heure de vous pencher sérieusement sur votre processus de onboarding. Si, à ce stade de la lecture, vous vous dites, « processus de quoi ? » c’est qu’il est effectivement grand temps de vous en inquiéter ! Et si vous en avez déjà instauré un… Etes-vous sûr qu’il soit vraiment performant ?
Pourquoi le onboarding ?
Un nouvel arrivant qui n’a pas l’impression d’être dès le départ inclus dans l’équipe aura plus facilement tendance à chercher assez vite de nouvelles opportunités. Le onboarding, ou processus d’intégration des nouveaux collaborateurs, peut améliorer la fidélisation de vos salariés.
Le B-A-BA
Certains éléments du onboarding sont simplement incontournables. Tout d’abord, avant l’arrivée de votre recrue, aménagez son poste de travail. Fournissez-lui par exemple le bureau, la chaise, l’ordinateur et les logiciels dont elle a besoin, sans oublier de lui créer une session pour qu’elle ait aussitôt accès à un planning et aux documents nécessaires.
Ensuite, présentez-la à son manager et à ses nouveaux coéquipiers, que vous aurez préalablement informés. Expliquez-lui qui fait quoi, qui est son supérieur hiérarchique, avec qui elle va travailler en direct, etc.
Enfin, faites-lui visiter les bureaux afin qu’elle se familiarise avec son environnement de travail et comprenne mieux le fonctionnement de l’entreprise en-dehors de son propre service.
Pour aller plus loin...
Vous le savez quand vous recrutez : il n’y a pas que les compétences techniques qui comptent. Pour que l’intégration se passe bien, il faut aussi qu’il y ait compatibilité en matière de valeurs, culture… Ne vous contentez pas de présenter vos activités, parlez des engagements de l’entreprise, de votre politique de diversité, ou encore des efforts demandés à vos salariés en termes de recyclage.
Proposez des goodies : une tasse, un stylo et un sac au logo de l’entreprise ou une petite plante verte pour égayer le bureau ne demandent pas un grand investissement et font toujours leur petit effet.
Nommez un référent, une personne à qui le nouveau pourra s’adresser pour toutes ses questions, qu’elles concernent le cadre purement professionnel ou les à-côtés, tels que le meilleur restaurant du quartier pour les pauses déjeuner, les activités proposées par l’entreprise, les possibilités de covoiturage, etc.
Organisez rapidement un afterwork, si possible en dehors des locaux, afin que tout le monde apprenne à se connaître de manière un peu moins formelle.
Si vous avez de forts volumes de recrutement
Si vous recrutez régulièrement, pourquoi ne pas organiser des événements d’intégration collectifs ? Escape game, compétition sportive, team building… En prévoyant par exemple une journée par semestre consacrée à l’accueil de ceux arrivés au cours des six derniers mois, vous leur permettez d’échanger avec d’autres équipes en-dehors du cadre de leurs missions, de comparer leurs expériences et de partager quelques bonnes pratiques.
Ne vous arrêtez pas aux premiers jours
Enfin, le onboarding, ce n’est pas simplement souhaiter la bienvenue et donner quelques conseils les deux premières semaines. Ce sont les six premiers mois dans l’entreprise qui sont cruciaux. N’hésitez pas à organiser des points réguliers pour vous assurer que le collaborateur se sente à l’aise et évaluer son évolution dans l’entreprise.
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